"Liberté, Egalité, Fraternité" telle est la devise de la France que vous retrouvez sur tous les frontons des mairies de notre beau pays.
Mais concrètement qu'est-ce que la liberté à notre époque ouverte sur autant de possibilités, tant en terme de voyages, de cultures, de connaissances et de rencontres ?
Zoom sur la notion d'équité pour y ajouter la touche d'humanité afin que la liberté ne devienne pas celle d'écraser les autres...
LA LIBERTÉ DES UNS S'ARRÊTE LÀ OÙ COMMENCE CELLE DES AUTRES
ParChristopheBardone
"La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres".
Ce proverbe qui sonne comme une évidence depuis des décennies dans la sagesse populaire, se doit d'être repensé.
Ceci parce que particulièrement dans les sociétés dites civilisées, nous avons dépassé depuis bien longtemps le stade de l'égalité pour tous sur les besoins de base. Droit au logement, droit à l'éducation, droit aux soins médicaux et j'en passe... sauf que...
Que la mondialisation a rebattue les cartes et nous amène sur d'autres échanges pas toujours égalitaires bien qu'ils puissent le paraître.
Car à l'origine les libertés des différents individus ont été légiférées pour qu'ils puissent coexister au sein d'une même société : la patrie.
Avec l'effacement progressif des frontières, comment la liberté des uns ici peut-elle ne pas nuire à la liberté des autres à l'autre bout du monde ? C'est ici que la notion d'équité rentre en jeu puisqu'elle vient rétablir les limites du modèle égalitaire.
Pour mieux le comprendre revenons à la définition initiale de l'égalité.
Ce principe bien que très abstrait défend le fait que tout le monde se doit d'être traité de la même manière, et avec la même dignité.
Ainsi chacun est censé disposer des mêmes droits et être soumis aux mêmes devoirs.
Ce qui doit donc donner accès aux mêmes chances, aux mêmes conditions pour réussir, apprendre et vivre d'une manière générale.
Cependant si cela fonctionne en théorie pour tous (tout le monde mange, boit, dort et doit être un minimum à l'abri du froid et de la pluie), qu'en est-il des besoins particuliers ?
Par exemple si quelqu'un a un problème de santé, ou n'est pas aussi fort intellectuellement ou physiquement.
Ou bien qu'un pays n'a de ressources naturelles que des pierres et du sable ?
C'est ici que, de traiter tout le monde de manière égale ne suffit plus !
Comme nous avons vu la définition de l'égalité, voyons maintenant celle de l'équité.
Etymologiquement équité vient du latin "aequitas" c'est à dire l'égalité avec un certain esprit de justice.
Plus précisèment une juste appréciation de ce qui est dû à chacun selon un principe de justice naturelle ou divine.
En d'autres termes, il s'agit de combler les besoins individuels de chacun et de fournir les conditions nécessaires et les mesures d'intervention requises pour l'aider à réussir.
Alors sommes-nous tous égaux face à la vie ?
Si nous observons la nature elle peut nous paraître injuste : les grands arbres écrasent les petits arbres, les lions mangent les gazelles et ainsi de suite. Est-ce à dire donc que chez les humains les grands peuvent écraser les petits ?
Penser selon le principe de justice naturelle nous amène au jeu du chat à la souris et donc du chômeur à l'actionnaire...
Autrement dit la vie est équilibre, et la nature de l'économie (qui s'équilibre selon la loi du marché) est d'éjecter ''naturellement'' ce qui ne peut pas s'équilibrer. Et ceci sans intervention humaine dans le sens "conscience de l'impact" si on y mettait de l'humanité.
Alors qui est le juge ? le prédateur, la proie ?
C'est pourquoi nous arrivons à des aberrations dans le capitalisme où on nie le droit humain, en revenant à la nature des choses !
''C'est la vie'' comme on dit. Et voici que "ce que chacun s'approprie est au détriment des autres", et que la seule norme est que "ce qui est dû à chacun est ce que chacun s'approprie"...
Bien que les lois encadrent un minimum ce fonctionnement afin d'éviter de tomber dans l'anarchie, je n'y voie que l'écosystème propre à la jungle.
Ce proverbe qui sonne comme une évidence depuis des décennies dans la sagesse populaire, se doit d'être repensé.
Ceci parce que particulièrement dans les sociétés dites civilisées, nous avons dépassé depuis bien longtemps le stade de l'égalité pour tous sur les besoins de base. Droit au logement, droit à l'éducation, droit aux soins médicaux et j'en passe... sauf que...
Que la mondialisation a rebattue les cartes et nous amène sur d'autres échanges pas toujours égalitaires bien qu'ils puissent le paraître.
Car à l'origine les libertés des différents individus ont été légiférées pour qu'ils puissent coexister au sein d'une même société : la patrie.
Avec l'effacement progressif des frontières, comment la liberté des uns ici peut-elle ne pas nuire à la liberté des autres à l'autre bout du monde ? C'est ici que la notion d'équité rentre en jeu puisqu'elle vient rétablir les limites du modèle égalitaire.
Pour mieux le comprendre revenons à la définition initiale de l'égalité.
Ce principe bien que très abstrait défend le fait que tout le monde se doit d'être traité de la même manière, et avec la même dignité.
Ainsi chacun est censé disposer des mêmes droits et être soumis aux mêmes devoirs.
Ce qui doit donc donner accès aux mêmes chances, aux mêmes conditions pour réussir, apprendre et vivre d'une manière générale.
Cependant si cela fonctionne en théorie pour tous (tout le monde mange, boit, dort et doit être un minimum à l'abri du froid et de la pluie), qu'en est-il des besoins particuliers ?
Par exemple si quelqu'un a un problème de santé, ou n'est pas aussi fort intellectuellement ou physiquement.
Ou bien qu'un pays n'a de ressources naturelles que des pierres et du sable ?
C'est ici que, de traiter tout le monde de manière égale ne suffit plus !
Comme nous avons vu la définition de l'égalité, voyons maintenant celle de l'équité.
Etymologiquement équité vient du latin "aequitas" c'est à dire l'égalité avec un certain esprit de justice.
Plus précisèment une juste appréciation de ce qui est dû à chacun selon un principe de justice naturelle ou divine.
En d'autres termes, il s'agit de combler les besoins individuels de chacun et de fournir les conditions nécessaires et les mesures d'intervention requises pour l'aider à réussir.
Alors sommes-nous tous égaux face à la vie ?
Si nous observons la nature elle peut nous paraître injuste : les grands arbres écrasent les petits arbres, les lions mangent les gazelles et ainsi de suite. Est-ce à dire donc que chez les humains les grands peuvent écraser les petits ?
Penser selon le principe de justice naturelle nous amène au jeu du chat à la souris et donc du chômeur à l'actionnaire...
Autrement dit la vie est équilibre, et la nature de l'économie (qui s'équilibre selon la loi du marché) est d'éjecter ''naturellement'' ce qui ne peut pas s'équilibrer. Et ceci sans intervention humaine dans le sens "conscience de l'impact" si on y mettait de l'humanité.
Alors qui est le juge ? le prédateur, la proie ?
C'est pourquoi nous arrivons à des aberrations dans le capitalisme où on nie le droit humain, en revenant à la nature des choses !
''C'est la vie'' comme on dit. Et voici que "ce que chacun s'approprie est au détriment des autres", et que la seule norme est que "ce qui est dû à chacun est ce que chacun s'approprie"...
Bien que les lois encadrent un minimum ce fonctionnement afin d'éviter de tomber dans l'anarchie, je n'y voie que l'écosystème propre à la jungle.
COMMENT FAIRE CONCRÈTEMENT ?
Comme nous l'avons vu l'égalité est une notion très particulière puisqu'elle s'appuie sur des principes de bases visibles tout autour de nous dans la nature.
Mais sommes-nous dans un état végétatif ou au mieux un animal prédateur ?
Est-ce que notre statut d'être humain ne nous permettrait pas de changer cette vision des choses en y amenant le petit plus supplémentaire que nous apporte la conscience ? Et la bonne, tant qu'à y faire, celle qui nous donnerait bonne conscience !
A mon sens pour cela, il faut dès lors adapter des principes équitables.
Car si équité et égalité se ressemblent, ils sont différents bien que complémentaires comme nous l'avons vu.
Ceci demande de repenser EN PROFONDEUR toutes les décisions et actes de votre vie.
De votre travail (donc votre contribution à quelle économie ?), à vos achats (donc votre contribution à -encore^^ - quelle économie ?), jusqu'à vos loisirs (lectures, vidéos, fréquentations,
sorties etc.).
POUR RÉSUMER
Amener des changements radicaux dans votre vie, c'est l'objectif de mes publications.
Afin que vous ayez des résultats dans votre vie extra-ordinaires (oui hors de l'ordinaire, du bof, du commun !!!) comme j'ai la chance d'en avoir, passez à L'ACTION.
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Et partagez ci-dessous votre passage à l'action !
Les gens qui se bougent sont de plus en plus rares, faites vous connaître.
Je vous souhaite une belle vie.
Christophe Bardone
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